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BRAFA ART FAIR 2023

François Avril dévoile ses dernières toiles à l'occasion de sa nouvelle participation à la BRAFA

29 janvier > 5 février

La simplicité du trait et la force de la composition pourraient résumer la démarche artistique de François Avril. Paysages rêvés ou cités idéales, l’œuvre de François Avril repose sur la recherche de l’épure. Des formes intemporelles, inspirées par son environnement, comme l’expression condensée d’une écriture personnelle, contemporaine et universelle.
Pour sa nouvelle participation à la BRAFA, l’artiste dévoile une dizaine de toiles sur le stand de la Galerie Huberty Breyne – 54 -. Des œuvres poétiques et singulières à la croisée de l’imaginaire et du réel.
Les collectionneurs de la BRAFA connaissent bien le travail de François Avril. Depuis 2011, ses dessins, peintures et parfois quelques sculptures dialoguent sur le stand de la galerie Huberty & Breyne. Année après année, François Avril affine son style et sa proposition avec une recherche plastique qui côtoie souvent l’abstraction.

VOYAGES IMMOBILES
« Qu’il s’agisse de ville ou de paysage, je pars toujours de quelque chose de réaliste que je recompose pour créer des utopies. J’observe et la mémoire fait son travail de sélection. De retour à mon atelier, je ne dispose plus que d’un résidu de ce que j’ai vu. Je ne garde qu’une composition forte et les détails disparaissent. »
François Avril.

Le bord de mer est omniprésent dans l’œuvre de François Avril. Avec la ville, elle constitue une inépuisable source d’inspiration. Il n’est pas rare d’ailleurs que le spectateur croie reconnaitre une plage familière morcelée par les rochers ou une Skyline qui pourrait s’apparenter à New York ou Hong Kong. Et pourtant, aucun de ces lieux représentés n’existent. Bien que l’artiste se nourrisse de la proximité immédiate de son environnement, ses œuvres ne répondent à aucune réalité. François Avril joue avec les lignes et les formes pour recréer des espaces rêvés. A la manière d’un Giorgio Morandi, il compose, décompose, juxtapose des éléments formels qui n’appartiennent qu’à lui. « Morandi avait une parfaite maitrise du principe de composition. Avec un registre de forme très sommaire, il a créé une œuvre puissante et variée qui me fait voyager. Lorsque je déplace les immeubles ou les rochers avec une grande liberté je recherche l’harmonie avec un juste rapport des proportions et des couleurs et non pas une recherche de la réalité. » explique François Avril.
Dans ses interprétations de côtes imaginaires, François Avril équilibre la silhouette des rochers, les étendues de sable et la mer à l’horizon. Comme une grande respiration, l’espace évoqué est grandiose et calme. Des volumes morcelés découpent et sculptent le paysage. Seules face à la mer, les personnages essaimées contemplent en silence l’immensité du décor qui se joue sous leurs yeux. Ici l’eau circonscrit les rêves et le ciel est une promesse d’évasion.
Dans ses villes, les buildings s’accrochent au ciel noir, se dressent grandioses et majestueux, au-dessus des frêles passants. Tout comme ses paysages, les architectures synthétiques en aplats et volume s’imbriquent les unes autres pour créer un rythme savamment orchestré.
Ces toiles présentées à la BRAFA osent avec succès les plans resserrés, les cadrages étirés ou les vues en plongées avec une harmonie colorée qui équilibre avec justesse chaque composition.

FRANCOIS AVRIL
Depuis plus de trente ans, François Avril (Paris, 1961) évolue entre le monde du dessin et celui de l’art contemporain. De ses premières collaborations, dans les années 80, avec la presse magazine et l’édition jeunesse, à l’exposition de ses toiles en galerie, François Avril a développé un style et une écriture graphique forte. Bien qu’il n’ait réalisé que peu albums de bande dessinée au cours de sa carrière, Avril en retient la rigueur de la composition, la force du trait noir et la stylisation. Parallèlement à l’influence qu’a exercé le 9ème Art sur son travail, avec des auteurs comme Chaland, Hergé, Moebius, Herriman ou Macherot, Avril accorde une grande attention aux œuvres de Saul Steinberg, Giorgio Morandi, Edward Hopper, Serge Poliakoff, Lionel Feininger ou Bram van Velde.
Puisant son inspiration dans l’observation des villes et des paysages, François Avril livre à travers ses œuvres une vision poétique et renouvelée de la réalité. L’esthétique graphique et la rigueur de ses compositions ont fait de lui un artiste à l’identité remarquable. En dessin comme en peinture, les villes demeurent l’un de ses sujets de prédilection. Plus qu’une destination c’est l’idée d’une ville que François Avril aime raconter. Des jeux de construction, de perspectives et de lignes de fuite qu’il aime assembler. Adoptant le point de vue du promeneur solitaire, il recrée le décor d’une cité fantasmée où le temps et le bruit semblent s’arrêter. Une magie qu’il décline en différents lieux comme Tokyo, New-York ou Bruxelles. Finalement peu lui importe la destination, puisque celle qu’il représente n’existe pas.
A l’instar des grandes cités, les côtes bretonnes nourrissent également l’œuvre de l’artiste. A la façon des villes qu’il rationnalise, les paysages d’Avril sont réinventés au profit d’une composition de volumes et de lignes harmonieuses. La mer est ainsi maitrisée, les falaises sculptées et les arbres structurés. L’imaginaire et le souvenir ont autant de place dans l’esprit de l’artiste que les lieux qu’il représente. Il serait alors difficile de ne pas voir dans un même paysage, plutôt que la Bretagne, peut-être l’Islande, l’Ecosse, la Grèce, l’Italie ou les côtes des Etats-Unis. Paysage intérieur ou ville-âme ? L’univers d’Avril s’équilibre entre réalisme et abstraction, entre ligne et volume, entre monochrome et couleurs. Une harmonie graphique subtile aux frontières fragiles.
Les œuvres de François Avril sont régulièrement exposées à en galerie, lors de salon d’art, dans des institutions culturelles, en France et à l’international.