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GALERIE NEGROPONTES

États d'Arts

18.10.2022 — 23.12.2022

Erwan Boulloud — Eric de Dormael — Ulrika Liljedahl — Étienne Moyat — Gianluca Pacchioni — Perrin & Perrin — Benjamin Poulanges

Du 18 octobre jusqu’à la fin décembre 2022 à Paris, la Galerie Negropontes réunira une trentaine d’œuvres réalisées par sept artistes contemporains qu’elle représente.
En marge d’Art Basel Paris +, la galeriste tisse des liens entre les univers et les médiums des artistes. Elle imagine des conversations animées où se confrontent, se répondent ou se révèlent des pièces singulières, scrupuleusement choisies.
Témoin, le visiteur se fait successivement promeneur, observateur
puis acteur de cette harmonieuse cohabitation.

L’art en partage
Ils sont sept à exposer à la Galerie Negropontes, du 18 octobre jusqu’à la fin décembre 2022. Sept artistes sélectionnés « autour de valeurs communes », souligne Sophie Negropontes, qui les représente. Elle parle d’un sens de l’humain, de curiosité innée, d’enthousiasme aussi. Ses choix et sélections s’amorcent toujours par une rencontre, une conversation, un échange, qui font place ensuite à une complicité avec les artistes, comme avec les collectionneurs. Femme d’intuition pour les uns, femme d’influence pour d’autres, Sophie Negropontes noue des liens, crée du liant, pour donner une âme à sa galerie et affiner la justesse d’un propos. C’est dans cet esprit de conversation que Sophie Negropontes a conçu cette exposition. Elle fait cohabiter les oeuvres de Benjamin Poulanges, Éric de Dormael, Erwan Boulloud, Étienne Moyat, Gianluca Pacchioni, Ulrika Liljedahl et Perrin & Perrin. Sept univers complémentaires où les toiles et céramiques de Benjamin Poulanges
répondent aux oeuvres en verre de Perrin & Peerin.
Où surgit un « Memento Mori » d’Erwan Boulloud.
Où les installations colorées, parées de crin de cheval signées Ulrika Liljedahl font écho aux panneaux sculptés d’Étienne Moyat. Où l’alchimie des pierres semi-précieuses travaillées par Gianluca Pacchioni s’harmonisent avec les pièces poétiques d’Éric de Dormael. Des partis pris assumés, des contrastes bien orchestrés, dans une galerie d’arts adepte du pas de côté.

L’esprit d’un lieu
La Galerie Negropontes fêtera ses dix ans en 2023.
Installée dans un premier temps rue de Verneuil, la galerie change de rive en 2020 en investissant un espace spacieux et lumineux au coeur du premier arrondissement. Situé à quelques encablures de la Fondation Pinault, ce lieu accueille une sélection d’artistes contemporains de tous horizons. Ici, sculptures, installations, tapis, tapisseries, bijoux, photographies… font cause commune. L’idée : twister les Arts Décoratifs en créant un dialogue entre les oeuvres, les matières, les points de vue et les talents. Sophie Negropontes cultive la surprise et le mélange des pratiques artistiques. Dans cette même veine, elle a initié une collaboration avec la manufacture Pinton à Aubusson. Un partenariat qui permet aux artistes de la galerie de transposer leurs créations sur le métier à tisser et de réaliser des tapis et tapisseries uniques ou en série ultra-limitée. « Cela me tient à cœur d’accompagner les artistes dans leur processus de création, de les soutenir dans leurs projets et de pouvoir contribuer au rayonnement de leur travail.
Que ce soit à travers une exposition, une publication ou encore l’acquisition de l’une de leurs oeuvres par un musée ou une fondation. » souligne-t-elle.

L’inclassable
Sophie Negropontes aime se projeter, parler d’avenir et insuffler son énergie. Navigant entre les ateliers d’artistes et les grands rendez-vous de l’art contemporain, elle est attentive à la création au sens large. Une curiosité qu’elle a développé depuis l’enfance aux côtés de son père, le photographe Dan Er. Grigorescu. Puis, son expérience dans les domaines du textile, des nouvelles technologies et du parfum, ont maintenu des liens forts avec la création, l’exception et les cultures. Poussée par une passion sans limite pour les arts, elle ouvre, comme une évidence, sa galerie en 2013. L’esthète se fie à son instinct, à l’instant, à son goût « Je souhaitais créer un espace à part, incarné, loin du « déjà vu » et des conventions » confie-t-elle. Sa nouvelle
galerie rue Jean-Jacques Rousseau, inaugurée en 2020, le lui permet. Un lieu propice à la création, aux découvertes et à la contemplation. Une atmosphère que les visiteurs aiment qualifier de chaleureux quand d’autres saluent l’originalité et la singularité des expositions proposées.